En complémentarité avec la formation de base, la formation « LE BILAN DE L’ENFANT » propose de développer la démarche qui permet de confirmer ou non la présence d’un TDC, de troubles visuo-spatiaux ou/et d’une dysgraphie. L’objectif est d’apprendre à connaître la spécificité de certaines batteries existantes, en comprendre leur intérêt et leurs limites, et surtout chercher à se donner les moyens pour conduire ce bilan de façon pertinente, sélective et individualisée, pour le respect de l’enfant.

Le bilan exige de la rigueur, tant au niveau de la procédure qu’au niveau des tests utilisés.

C’est aujourd’hui sur la base des critères du DSM-5 que le diagnostic du TDC est établi, c’est donc d’abord ces critères que nous suivrons dans notre démarche. Pour y parvenir, nous détaillerons d’abord le M-ABC 2, test de référence pour ce diagnostic. Cependant, la clinique étant complexe et chaque enfant étant différent, les comorbidités étant plus la règle que l’exception – l’échec au M-ABC2 pouvant s’expliquer aussi autrement que par un TDC – il est impératif d’aller au-delà de cette batterie. Les scientifiques eux-mêmes le reconnaissent.

Aussi, pour investiguer un trouble neuro-visuo-spatial ou une dysgraphie, il faut d’autres outils tels que le BHK, le VMI, certaines épreuves issues de la Nepsy II… ou encore la figure de Rey. Nous nous y intéresserons longuement. Quantité d’autres tests étalonnés existent encore, et nous en évoquerons de façon plus ou moins détaillée, selon leur intérêt, mais surtout pour nous offrir le choix. Pour trouver ce qui est le plus pertinent par rapport à l’objectif recherché, ou parce que ces batteries, parfois sous un intitulé comparable, n’investiguent pas nécessairement la même chose...